terça-feira, 18 de julho de 2017

Rememorar a canção francesa

Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saison
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison




Ce soir, mon amour,
Je ne t'aime plus,
Tu es plus loin que la distance
Qui nous separe
Et d'autant plus absente
Que tu n'es nulle part,
Plus etrangère
Que la premiere venue...

Ce soir, mon amour,
Je ne te cherche plus
Parmi mes souvenirs,
Au fond de ma memoire.
Je ne t'attends plus
Sur le quai d'aucune gare,
Je me souviens à peine
T'y avoir attendue...

Je sais que nous buvions
Du vin apres l'amour,
Que la nuit commencait
Quand se levait le jour.
Comme un torrent d'ebene
Tes cheveux sur ton cou
Et ton regard meurtri
Quand tu fais les yeux doux.

(...)

De toi, mon amour,
Que je n'aime plus,
Sans arriver a' me sentir
Enfin libre,
Pareil a' un danceur
Qui perdrait l'equilibre,
Comme un prince en disgrace,
Comme un ange dechu...


Serge Reggiani, em 'Ce soir, mon amour'', uma canção de Georges Moustaki, 1973
Serge Reggiani , em ' La honte de pleurer ''do Álbum '' Je t'aimerais ...'' de 1979,  letra de Claude Lemesle , música d'Alain Goraguer.

Il est là comme un imbécile
De la rosée au bord des cils
Le cœur abruti de chagrin
Il se regarde dans la glace
Où vaguement un ange passe
Une femme au regard lointain
Et c’est peu dire qu’il vacille
Il sent son corps piquer en vrille
Il entend les mots de l’adieu
Lui faire une blessure comme
Les meurtrissures dont les hommes
Ont souillé les mains du bon Dieu

Il faudra bien qu’on me raconte
Pourquoi il faut toujours tricher
Que l’on m’explique où est la honte
Pour un homme de pleurer
Pour un homme de pleurer

Ce n’est pas grave, non c’est pire
C’est le point de non revenir
C’est la sirène de la mort
Qui lui murmure des mots tendres
Des mots impossibles à entendre
Pour celui qui espère encore
A des milliers de kilomètre
Un chien peut retrouver son maître
Et lui ne craint pas ce chemin
Mais s’il venait lui rapporter
Le caillou qu’elle lui a jeté
Elle le rejetterait plus loin

Il faudra bien qu’on me raconte
Pourquoi il faut toujours tricher
Que l’on m’explique où est la honte
Pour un homme de pleurer
Pour un homme de pleurer

Alors il fond, il se défait
Il devient son propre reflet
Il n’est plus que l’ombre de lui
Et comme son corps n’a plus de larmes
Il verse celles de son âme
Il verse celles de la pluie
Pourtant il ne veut pas mourir
Pourtant il ne veut pas pourrir
Parce qu’elle existe quelque part
Et parce qu’un jour, par impossible
Il la verra, belle et paisible
Passer gaiement sur un trottoir

Il faudra bien qu’on me raconte
Pourquoi il faut toujours tricher
Que l’on m’explique où est la honte
Pour un homme de pleurer
Pour un homme de pleurer

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